Il n’est pas rare désormais de trouver sur le marché des armagnacs bio. En effet, depuis maintenant plusieurs années, certains producteurs travaillent leurs terres différemment en élaborant des vins de distillation sans produits phytosanitaires. Cela ne remet pas en question le dur labeur de chaque viticulteur qui s’attelle depuis des décennies à travailler et entretenir des terres parfois présentes dans la famille depuis plusieurs générations. C’est un pas supplémentaire que nos viticulteurs réalisent en se convertissant à l’agriculture biologique. Contrairement aux vignerons ne produisant que du vin, l’armagnacais devra être patient et attendre plusieurs années avant de pouvoir commercialiser son eau-de-vie sous le label AB.
Certaines maisons poussent la démarche encore plus loin en travaillant leurs terres en biodynamie. Cette pratique vise à considérer la terre comme un ensemble vivant et ainsi la cultiver en tenant compte de son environnement (en particulier le rythme de la lune et des planètes).
Cette pratique se répand rapidement depuis le début du XXIème siècle, aidée par la prise de position de deux grands critiques viticoles, Robert Parker et Jancis Robinson.