Fabrication - Cépages

Dans cette page, nous vous invitons à mieux connaitre les cépages de l'appellation, ce qui vous aidera dans votre approche de l'armagnac.

Dix cépages pour l’armagnac

L’eau-de-vie d’armagnac possède une belle particularité, celle de compter une dizaine de cépages entrant dans son décret d’appellation. Aux quatre majeurs (ugni blanc, baco, colombard et folle blanche), il convient d’en évoquer six autres. L’ugni blanc est le cépage de distillation par excellence. Il garantit des eaux-de-vie fines et de belle qualité. On le retrouve dans tous les terroirs de l’appellation. La folle blanche, pour sa part, est sans doute la plus connue et la plus emblématique. Cépage historique de l’armagnac, il était le plus répandu avant la crise du phylloxera en 1878. La folle blanche produit des eaux-de-vie fines, très florales et particulièrement élégantes.

Le baco

Le baco est l’originalité des cépages de l’appellation et du paysage viticole français. Appelé aussi Baco 22A, il a été inventé par un instituteur landais, Monsieur Baco, après la crise du phylloxera. Il s’agit d’un hybride, fils de la folle blanche et du noah. Ce cépage, très à l’aise sur les sables landais du Bas-Armagnac (mais on le trouve aussi en Ténarèze) donne des eaux-de-vie tout en rondeur avec beaucoup de suavité et des arômes de fruits mûrs. Il compte aujourd’hui parmi les cépages les plus importants de l’appellation.

Le colombard

Le colombard est quant à lui très apprécié par les vignerons des vins Côtes de Gascogne et donc un peu moins utilisé pour l’armagnac. Si sa distillation est plus confidentielle, ses arômes fruités et épicés restent très appréciés des Armagnacais qui l’utilisent, notamment, pour leurs assemblages. A ces quatre cépages principaux, il convient d’en ajouter six autres. Le plus répandu est le Plant de Graisse qui est replanté par bon nombre de producteurs depuis quelques années. On commence d’ailleurs à trouver des armagnacs 100% Plant de graisse.

Les cépages fantômes

Aux côtés de ce « club des cinq », il convient de citer les cinq autres, que certains producteurs nomment joliment « les cépages fantômes de l’armagnac ». Parmi eux, le Meslier Saint-François. Remis en selle depuis une petite dizaine d’années, notamment dans la région de Condom, il devrait s’offrir une arrivée chez les cavistes très vite, avec un premier millésime de dix ans. Quatre autres millésimes complètent cette palette étonnante. Il s’agit de la clairette de Gascogne, du jurançon blanc, du mauzac blanc et du mauzac rosé.

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Maison de l'Armagnac - Cépages
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